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قائمة مواضيع التربصات السنة الثالثة اعلام
concernant la communication
Le schéma de la communication de Jakobson
Ce schéma plus complet permet d'identifier un plus grand nombre d'intervenants et de facteurs intervenant dans une interaction. Tous les facteurs identifiés dans ce schéma ont un rôle à jouer dans le cadre d'un interaction et ils influencent tous, à leur façon, le message qui est transmis.
• DESTINATEUR ~ DESTINATAIRE:
correspondent respectivement à l'émetteur et au récepteur. Dans le cas d'une
interaction normale, la communication est bidirectionnelle lorsque deux
personnes interagissent de façon courante. Dans les cas où la communication est
institutionnalisée (implique une institution comme une administration publique,
une télévision, une université, etc.), la communication est unidirectionnelle;
une seule personne produit de la parole alors que l'autre écoute. Une
hiérarchie plus ou moins rigide s'impose lors de ces interactions, comme c'est
le cas dans la salle de classe, où le professeur enseigne et où vous écoutez.
• MESSAGE: le
matériel transmis par l'interlocuteur, l'information transmise. Ce message
varie énormément dans sa durée, sa forme et son contenu. Dans les interactions
individualisées, le message est généralement adapté à l'interlocuteur. Dans des
communication institutionnalisées, le message est plutôt rigide et standard.
• le CONTACT
(canal): canal physique et psychologique qui relie le destinateur et le
destinataire. La nature du canal conditionne aussi le message. Un canal direct
(locuteurs en face à face) implique une réponse directe dans le même médium,
qui est l'air ambiant dans ce cas.
Le canal peut être
modifié pour vaincre en particulier l'effet du temps: l'écriture sur du papier
(livres, journaux, magazines, etc.), bandes magnétiques, disques, support magnétique
utilisant même le courrier électronique, etc.
• RÉFÉRENT: la
situation à laquelle renvoie le message, ce dont il est question (le contexte).
Il réfère aux informations communes aux deux locuteurs sur la situation au
moment de la communication. Ces informations sont sous-entendues et elles n'ont
pas besoin d'être répétées à chaque fois que l'on débute une interaction.
• le CODE: "un code est un ensemble conventionnel de signes, soit sonores ou écrits, soit linguistiques ou non linguistiques (visuels ou autre), communs en totalité ou en partie au destinateur et au destinataire." (Leclerc 1989:24) Code doit être compris par les deux locuteurs pour permettre la transmission du message. Dans certains cas, le message peut mettre en œuvre plusieurs codes en même temps (langue orale, les gestes, l'habillement, etc.). Dans ces cas, redondance, complémentarité ou contraste peuvent être mis en jeu
- LES COMPOSANTES RELATIONNELLES D'UNE COMMUNICATION
Pour analyser une situation de communication, il faut en connaître les composantes formelles et relationnelles. Les composantes relationnelles sont attachées à la personnalité des individus et à leur position dans la vie sociale. Elles ont une influence sur la communication.
v La motivation : facteur psychologique incitant ou non l'individu à communiquer.
v Le système de référence : il agit comme un filtre au travers duquel l'individu donne un sens aux informations qu'il reçoit. Les éléments qui le constituent sont : l'âge, l'éducation, le métier, l'histoire personnelle, la situation familiale…
v Le groupe
d'appartenance :
famille, classe, catégorie sociale, association…
Le groupe d'appartenance détermine :
v Le statut, c'est-à-dire la position sociale de chacun (père, élève, professeur, capitaine…)
v Le rôle, c'est-à-dire la conduite attendue (autorité, tendresse, impartialité, instruction…)
v Le langage : selon, les situations de communication, on distingue plusieurs registres de langage (familier, soutenu, courant…)
II - LES OBSTACLES À LA COMMUNICATION
1 - les obstacles individuels
Ils sont liés à l'émetteur ou le récepteur.
v Les obstacles
d'ordre cognitif
(liés à une méconnaissance)
Les personnes ne peuvent se comprendre car,
- elles n'ont pas le même code
- ou elles interprètent un message différemment
v Les obstacles
d'ordre affectif
En
situation de communication, les interlocuteurs ont des sentiments. Les émotions
négatives pour une communication sont liées à :
- la personnalité (nervosité, agressivité…)
- la position sociale (peur du supérieur, irrespect …)
- l'idée que l'on se fait de l'autre (antipathie, préjugés…)
2 - les obstacles collectifs à la communication
v Les difficultés
d'ordre technique
Elles
concernent les questions de matériel, (panne du rétroprojecteur, friture sur la
ligne...) ou de problèmes d'organisation, notamment
Le temps (délai d'une
réunion, heure de réunion, durée…)
- Le lieu (endroit bruyant, exigu…)
- La préparation (message inadapté au destinataire, informations inutiles ou
manquantes)
v Les difficultés d'ordre économique
Communiquer engendre de nombreux coûts (conception du
message, envoi du message, utilisation de matériel…)
Les différents coûts obligent parfois à faire des choix (envoi d'un courrier
plutôt que le téléphone, affiche plutôt qu'information personnalisée)
Qu'est-ce que le non-verbal ?
Objectifs
- Reconnaître les
différents éléments du comportement non verbal (regards, gestes, mimiques …)
- Connaître leur signification
- Interpréter les attitudes des autres
- Prendre conscience de l'importance du paralangage, en situation de
communication professionnelle ou personnelle.
Définition
Le
comportement non verbal est aussi nommé le paralangage.
Le paralangage intervient dans toute communication orale :
- Qu'elle soit professionnelle : accueil,
entretien de vente, réunion, conférence…
- Qu'elle soit personnelle : discussion
entre amis…
Le paralangage est l'ensemble des signes
émis qui accompagnent le discours.
Le paralangage se manifeste à plusieurs niveaux : position du corps,
gestes, expressions du visage, respiration, voix.
Le paralangage est toujours présent
: il est donc inutile de le dissimuler, mais il est nécessaire de :
- le maîtriser,
- le surveiller.
L'importance du paralangage
Le comportement non
verbal délivre des informations :
- Sur la personnalité de l'interlocuteur,
- Sur la qualité de la communication.
Il est décodé et interprété par le récepteur : le
paralangage doit donc être adapté :
- à la situation de communication (par exemple, la tape dans le dos ne
se conçoit qu'en situation amicale)
- au discours : le comportement non verbal doit renforcer le message verbal.
S'il le contredit : l'interlocuteur retiendra plutôt le message émis par le
paralangage.
Le langage non verbal est fondamental au début de la communication : il
détermine la première impression que
l'on se fait de son interlocuteur. Une première impression crée des sentiments
de méfiance ou d'antipathie qu'il est difficile d'inverser.
Les entreprises ont compris l'enjeu de la première impression. C'est pourquoi,
elles sont particulièrement vigilantes sur la prise de contact concernant deux
fonctions :
- l'accueil
- La vente
En effet, on peut perdre des clients dès la prise de contact.
La signification du paralangage
Si le comportement non
verbal transmet un message, il doit être compris. Mais tout comme le langage
verbal, le paralangage a des significations différentes selon les pays.
Par exemple, le hochement de tête peut
être interprété comme un signe affirmatif ou négatif.
Un seul signe non verbal est mondialement reconnu et unanimement interprété
:
le sourire.
Le sourire est par ailleurs la seule expression non vocale perceptible au
téléphone.
Autant ne pas se priver !
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